Le débat sur la présence de contenus impliquant la sexualisation de mineurs dans les œuvres de fiction a refait surface au Japon. Cette fois, l' ONU , par l'intermédiaire de sa rapporteuse spéciale sur la traite des mineurs, Maud de Boer-Buquicchio , a lancé un appel direct au gouvernement japonais pour demander l' interdiction des mangas et des illustrations à thème l0li , même lorsque les personnages sont virtuels.
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Selon le représentant, bien que le pays ait fait des progrès dans la législation qui pénalise la possession et la distribution de pornographie infantile réelle, il existe encore des lacunes dans la loi qui permettent la vente de matériel graphique mettant en scène des personnages qui, bien que fictifs, représentent des mineurs dans des situations sexuelles ou suggestives.
Débat entre liberté artistique et protection de l'enfance
Bien que la question soit source de divisions, de nombreux dessinateurs et auteurs de manga s'opposent à cette interdiction. Ils estiment que la frontière entre liberté d'expression et contenu criminel est floue et qu'il est difficile d'établir des critères objectifs qui n'aient pas d'impact négatif sur la production culturelle.
Cependant, les ONG et militants locaux affirment que les contenus mettant en scène des enfants en maillot de bain et dans des poses provocantes alimentent un marché inquiétant. Bien que ces contenus ne montrent pas les parties génitales – et échappent donc à la législation actuelle –, l'objectif d'excitation sexuelle est clair, comme le soulignent les experts.
En fait, selon les données officielles, le Japon a recensé 1 828 cas de pédopornographie l'année dernière, impliquant 746 enfants. Par conséquent, l'ONU estime que l'autorisation de ces représentations explicites pourrait entretenir une dangereuse culture de tolérance.
Et maintenant, que penser ?
En fin de compte, la controverse soulève des questions complexes : dans quelle mesure la fiction doit-elle être réglementée ? Interdire les lo-li est-il une forme de censure ou une protection légitime ? Alors que le Japon décide de la suite des événements, nous souhaitons connaître votre avis : faut-il interdire ou non les mangas avec des lo-li ?
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Source : Exame