Le FBI a officiellement fermé le site web Nsw2u, l'une des plus importantes plateformes de distribution illégale de jeux . Le FBI a coordonné une opération internationale en partenariat avec le FIOD, une agence néerlandaise spécialisée dans les crimes financiers.
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Les autorités américaines ont saisi le domaine, qui affiche désormais une notification officielle, après avoir identifié le site comme l'un des principaux points d'accès aux téléchargements illégaux de Switch. Cette initiative constitue une nouvelle initiative de Nintendo pour lutter contre le piratage sur ses consoles, en particulier la Switch, qui a subi des failles de sécurité depuis son lancement.
Les utilisateurs de consoles piratées ont adopté le site comme leur principale référence
Pendant des années, Nsw2u a été l'un des principaux dépôts de ROM pour Nintendo Switch, proposant des jeux complets aux utilisateurs de consoles jailbreakées ou d'émulateurs. La plateforme offrait un accès gratuit aux nouveaux titres, ce qui la rendait particulièrement populaire auprès des joueurs qui évitaient d'acheter des jeux légalement.
Selon les rapports des utilisateurs du subreddit Switch Piracy, le site est resté actif quelques heures seulement avant la fermeture. Cela indique que l'action du FBI a été rapide et stratégique, surprenant même les utilisateurs les plus assidus de la page.
De plus, l’Union européenne a récemment ajouté Nsw2u à une liste de domaines portant atteinte au droit d’auteur, ce qui a probablement accéléré le processus d’enquête et de confiscation.
Nintendo et le FBI intensifient la répression contre les émulateurs et les modifications
L'action contre Nsw2u renforce la position agressive de Nintendo contre le piratage. Ces dernières années, l'entreprise japonaise a intenté une série de poursuites contre les développeurs d'émulateurs et les distributeurs de matériel destiné à débloquer des consoles.
En 2024, par exemple, l'entreprise a remporté un procès contre les créateurs de l'émulateur Yuzu. Ce dernier était utilisé pour exécuter des jeux Switch sur des PC et d'autres appareils sans licence. Une autre cible récente était Modded Hardware, accusé de vendre des puces modifiées et des dispositifs MIG facilitant l'installation de ROM.
