Nintendo a été informé par Procon-SP après la mise à jour des termes du compte Nintendo avec des clauses considérées comme abusives. L'organisme de protection des consommateurs a donné à la compagnie japonaise 48 heures officiellement pour parler des changements.
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Les nouvelles règles de Nintendo prédisent que, en cas de mauvaise utilisation, la société peut bloquer les comptes ou même rendre les appareils inutilisables. Les changements ont été reçus avec préoccupation par les experts du droit des consommateurs, qui ont souligné les violations du Code de protection des consommateurs (CDC).
Les clauses controversées génèrent une alerte
Selon Procon-SP, le contrat mis à jour permet à Nintendo de modifier unilatéralement les conditions du service, y compris l'annulation des comptes et la désactivation permanente des consoles. Le texte du contrat ne définit pas clairement les critères de ces sanctions, ce qui ouvre les lacunes pour l'arbitraire.
La loi brésilienne considère toute clause abusive qui permet les modifications unilatérales du fournisseur. Dans la compréhension de Procon, cela nuit aux droits fondamentaux des consommateurs, tels que la protection contre les pratiques déséquilibrées et la préservation de la bonne foi contractuelle.
Un autre point remis en question a été l'imposition d'un arbitrage individuel obligatoire, qui empêche les consommateurs de déplacer des actions collectives contre l'entreprise. L'agence stipule que cette condition manque de respect à la loi brésilienne, qui garantit au consommateur le droit de choisir le type de poursuite qu'il souhaite déplacer.
L'interdiction des litiges collectifs a également été interprétée comme une tentative d'affaiblir la réponse juridique des consommateurs, en particulier dans les situations qui affectent un plus grand nombre d'utilisateurs en même temps.
La traduction mal adaptée soulève des soupçons
Les utilisateurs sur les réseaux sociaux ont souligné que Nintendo traduisait des extraits du contrat directement à partir des conditions d'utilisation américaines. Un exemple est la mention de la résolution des différends «sans jury», quelque chose d'incompatible avec le système juridique brésilien, où les jurys populaires n'existent que pour des crimes intentionnels contre la vie.
Ce détail suggère que Nintendo peut avoir reproduit les clauses internationales sans considérer les particularités juridiques du Brésil. Pour ProCon-SP, cela montre un manque de soins aux consommateurs locaux et renforce l'argument selon lequel le contrat ne respecte pas la législation actuelle.
Selon l'agence également, les consommateurs brésiliens ont le droit de déposer une action en justice individuelle ou collective contre les fournisseurs. L'imposition des limitations contractuelles à cet égard est donc illégale.
Le nouveau contrat indique également que les utilisateurs ne peuvent rejoindre «aucun autre type de processus représentatif», ainsi que des actions collectives. Cette langue, pour les experts, essaie de restreindre les alternatives légales prévues par la loi.
Nintendo n'a pas parlé jusqu'à présent
ProCon-SP a publié la notification le mardi 13 mai. Depuis lors, la société n'a pas encore commenté publiquement les demandes de l'agence ou indiqué s'il apporterait des modifications aux conditions.
Nintendo a mis à jour le contrat en préparation du lancement de Switch 2, prévu pour le 5 juin. La nouvelle version de la console devrait avoir renforcé la protection contre le piratage, un problème qui a affecté le modèle précédent publié en 2017.
Le durcissement des règles, cependant, augmente une impasse: le désir de lutter contre les pratiques illicites ne peut pas l'emporter sur les droits garantis par la loi aux consommateurs. Selon Procon-SP, toutes les mesures de sécurité doivent respecter les limites fixées par le CDC.
Maintenant, il reste à voir si Nintendo répondra à temps et ajustera le contrat à la réalité brésilienne. Sinon, l'agence peut appliquer des sanctions administratives et recommander des mesures judiciaires.