Une fuite révèle la carte mère et les spécifications complètes de la Nintendo Switch 2

Stefani Couto
Journaliste de formation, gamer passionné ! J'écris sur les jeux, les anecdotes et les guides pour aider les autres joueurs à explorer cet univers incroyable. S'il y a un nouveau jeu…

L'une des fuites les plus importantes concernant la Nintendo Switch 2 est survenue après la publication en ligne d'une analyse technique réalisée par un fan chinois. La carte mère de la nouvelle console est apparue sur des sites de revente chinois, permettant un démontage complet. Cela a donné lieu à la publication en ligne d'images détaillées et d'informations inédites sur la console.

La nouvelle Switch sera équipée de la puce NVIDIA T239, créée exclusivement pour Nintendo. Elle dispose de RAM LPDDR5X, d'un stockage rapide et de graphismes plus performants.

 Carte mère Nintendo Switch 2
Image divulguée

Une nouvelle fuite de la Nintendo Switch 2 s'est produite en Chine

Le contenu a été publié par la chaîne 极客湾Geekerwan, connue pour ses analyses détaillées de composants électroniques. Bien que la carte obtenue ne soit pas encore fonctionnelle, elle a été mise sous tension. Cela a permis de réaliser des tests partiels et de confirmer plusieurs spécifications qui circulaient déjà dans les rumeurs.

Une analyse basée sur l'ingénierie des puces et des simulations de performances indique que la nouvelle console peut atteindre jusqu'à sept fois plus de performances que la version actuelle.

Le SoC T239 allie architecture moderne et efficacité énergétique

Le cœur de la Nintendo Switch 2 sera le SoC NVIDIA T239, une puce personnalisée combinant un processeur ARM Cortex-A78C à huit cœurs et un GPU basé sur l'architecture Ampere. Chaque cœur de processeur dispose de 256 Ko de cache L2, tandis que la console partage 4 Mo de cache L3. La puce est fabriquée selon le procédé Samsung 8N, une variante avancée du nœud 8 nm qui privilégie l'efficacité énergétique et la densité des transistors.

 Carte mère Nintendo Switch 2
Image divulguée

Le GPU, doté de 1 536 cœurs CUDA, représente une avancée notable par rapport à la puce Tegra X1 de la Switch originale. Il est organisé en six clusters de traitement de texture (TPC), chacun doté de deux processeurs de flux (SM). De plus, l'unité graphique s'inspire davantage de l'architecture Ada Lovelace de la série RTX 40 que de l'architecture Ampere traditionnelle de la série RTX 30.

Grâce à la prise en charge de technologies modernes comme le DLSS (Deep Learning Super Sampling) et le ray tracing de base, le nouveau GPU élargit considérablement le potentiel graphique de la console. Selon l'analyse, la puce mesure 207 mm², soit deux fois la taille du processeur graphique précédent. Cela indique une puissance de traitement accrue et davantage de marge de manœuvre pour des capacités graphiques complexes.

Une mémoire rapide et un stockage étendu renforcent la mise à niveau technique

Un autre point confirmé par la fuite est la présence de deux puces mémoire LPDDR5X de 6 Go. Cela représente un total de 12 Go sur un bus 128 bits. Avec une spécification maximale de 8 533 MT/s, cette configuration garantit une bande passante élevée. La version finale de la console devrait toutefois fonctionner à des vitesses inférieures afin d'économiser l'énergie pour une utilisation portable.

Le stockage interne a également été amélioré grâce à l'intégration d'une puce UFS 3.1 de 256 Go fabriquée par SK Hynix. Il s'agit d'une amélioration significative par rapport au modèle précédent, qui ne disposait que de 32 Go de mémoire flash et offrait des vitesses de lecture et d'écriture bien plus lentes.

Les simulations indiquent des performances jusqu'à 7,5 fois supérieures à celles du Switch d'origine

La carte mère n'étant pas encore pleinement fonctionnelle, Geekerwan a utilisé une RTX 2050 pour ordinateur portable avec architecture GA107 pour simuler les performances du SoC T239. En limitant la fréquence et la consommation d'énergie, le test visait à reproduire des scénarios réalistes, en mode portable et connecté.

En mode docké, le GPU atteint 755 MHz et le CPU 998 MHz. Dans cette configuration, les tests estiment des performances similaires à celles d'une GTX 1050 Ti avec prise en charge DLSS, avec un score d'environ 2 100 points dans le benchmark 3DMark Time Spy. En mode portable, avec le GPU à 421 MHz et le CPU à 1,1 GHz, les performances simulées sont équivalentes à celles d'une GTX 750 Ti, obtenant environ 1 300 points dans le même test.

Image divulguée

Ces performances représentent un bond jusqu'à 7,5 fois supérieur à celles de la première Switch, même si elles sont en deçà des attentes initiales de NVIDIA, qui projetaient jusqu'à dix fois plus de puissance.

Les jeux exigeants doivent fonctionner avec une résolution adaptative et DLSS

D'après les simulations, des jeux populaires et gourmands en graphismes comme Cyberpunk 2077 et Black Myth: Wukong pourront tourner sur la Nintendo Switch 2, grâce à l'utilisation intensive du DLSS pour compenser les limitations de résolution native. En mode station d'accueil, Cyberpunk 2077 devrait atteindre 30 images par seconde en 1080p avec le DLSS, à partir d'une résolution interne de 720p. En mode portable, la résolution interne peut descendre jusqu'à 360p, maintenant ainsi une fréquence comprise entre 30 et 40 images par seconde.

Pour Black Myth: Wukong, les estimations indiquent que le jeu pourra atteindre 30 FPS en mode stationnaire avec une résolution interne de 626p et un DLSS équilibré. Sur console portable, les performances sont plus limitées, même à des résolutions plus faibles et avec le DLSS activé.

D'autres titres, tels que Monster Hunter Wilds, Kingdom Come: Deliverance 2 et Call of Duty, figurent également dans les prévisions. Les performances, bien que variables, laissent présager une expérience plus proche des consoles de dernière génération comme la PlayStation 4, avec l'avantage des technologies modernes de mise à l'échelle.

Le processeur limité de la Nintendo Switch 2 est le point faible de la nouvelle génération

Malgré les progrès graphiques, le la Switch 2 peut constituer un goulot d'étranglement. Avec une fréquence de seulement 1,1 GHz en mode portable et de 998 MHz en mode station d'accueil, les performances dans les tâches les plus exigeantes risquent d'être inférieures à celles de concurrents comme le Steam Deck. Lors de tests simulés, le score multicœur sur Geekbench 6 était d'environ 2 500 points, ce qui représente environ les deux tiers des performances de la console de Valve.

Cette fuite confirme plusieurs informations jusque-là spéculées, mais fournit également des informations concrètes sur ce que l'on peut attendre de la nouvelle Nintendo Switch. Comportant des images réelles de la carte mère, des détails sur le SoC T239 et des simulations de performances en jeu réel, ce contenu est devenu la principale source technique pour la prochaine console de Nintendo.

Suivre:
Journaliste de formation, gamer passionné ! J'écris sur les jeux, des anecdotes et des guides pour aider les autres joueurs à explorer cet univers incroyable. Dès qu'un nouveau jeu sort, je suis toujours à l'affût et prêt à en faire un excellent article.