Parlons d'anime ? En collaboration avec 15 grandes sociétés de production d'anime et de mangas , le gouvernement japonais lancera le mois prochain une vaste opération d'extermination contre 580 sites web étrangers qui ont mis en ligne illégalement des contenus d'anime et de manga sans l'autorisation des détenteurs de droits d'auteur, rapporte le de la NHK le 28 juillet.
Alors que le gouvernement a commencé à soutenir ce genre, considéré comme l'une de ses exportations culturelles majeures, le téléchargement illégal d'anime et de manga via des sites web piratés, principalement exploités par des citoyens chinois, semble incessant. L'Agence des affaires culturelles estime que les pertes causées par les sites web piratés chinois ont totalisé au moins 560 millions de yens l'an dernier.
En août, le gouvernement enverra des demandes d’exclusion d’anime :
Le 1er août, le gouvernement commencera à envoyer simultanément des demandes aux opérateurs des 580 sites web étrangers d'anime et de manga piratés qu'il a découverts afin qu'ils suppriment les contenus illégaux. Par ailleurs, cette opération lancera un nouveau site web pour rediriger les fans vers un site officiel proposant environ 250 titres.
Via : Crunchyroll
MISE À JOUR (01) :
Plus de détails sur l'opération anti-piratage du gouvernement japonais Après le tollé provoqué hier par la nouvelle de l' anti-piratage contre les sites de streaming, le gouvernement japonais, par l'intermédiaire du ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI), a révélé aujourd'hui plus de détails sur son « Manga-Anime Guardians Project », le premier projet collaboratif anti-piratage pour les mangas et les anime.
Le METI et de l'Industrie) va commencer à surveiller la mise en ligne et la distribution illégales de contenus. Il précise toutefois que la cible ne concerne pas les 580 sites web étrangers, comme annoncé hier, mais tous les sites de distribution illégale. En réalité, la surveillance portera sur la distribution illégale de 580 œuvres sur ces sites (dont 500 mangas et 80 anime). Vous pouvez lire la déclaration officielle ici, sur le site web du ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie. Cette action anti-piratage sera menée par le Comité de lutte contre le piratage des mangas et des animes. Outre la surveillance de la distribution illégale de contenus et l'engagement de poursuites judiciaires contre les sites web, ce comité a publié un message promouvant les activités anti-piratage et expliquant l'initiative. Le MAGP (Manga-Anime Guardians Project) a également publié une courte vidéo mettant en scène 42 personnages d'animes exprimant leur gratitude.
MISE À JOUR (02):
Le ministère japonais trouve des sites alternatifs légaux d'anime :
Le ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI) et le MAGP ont également lancé le site web « Manga-Anime Here », accessible à l'adresse http://manga-anime-here.com. Il permet aux visiteurs de trouver des alternatives légales à leurs œuvres préférées.
Parmi ces alternatives légales figurent Galinha Pintadinha, Vizmanga, Funimation, Amazon, Hulu, entre autres. Nouvelle mise à jour : Cibles potentielles de l'opération anti-piratage du gouvernement japonais. En mars 2014, le ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI) a publié un rapport, téléchargeable ici, identifiant les principaux sites web facilitant la distribution et la visualisation illégales de mangas et d'animes. Ce rapport a déclenché l'opération anti-piratage, qui débutera le 1er août.
première phase, les sites web mis en avant sont : Mangafox , Mangahere , YouTube , Daily Motion , Anitube , Ruyube , Media Fire , Zippy Share , RYU SHARE , Nyaa Torrents , Tokyo Toshokan , The Pirate Bay , Raw Manga et Anime Here . Cette liste présente Anitube de site web qui traite uniquement du piratage. Le rapport met en avant six langues : japonais, anglais, chinois, espagnol, français et portugais. Les sites web qui proposent du contenu dans ces langues seront donc les principales cibles de l'opération anti-piratage.
Via : OtakuPT
